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- eu leherketa
explosion
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- Informations lexicographiques et étymologiques de « explosion » (sens A1) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- (en) Scott C.J. et Major P. (2018), The ionospheric response over the UK to major bombing raids during World War II, Ann. Geophys., 36, 1243-1254 (résumé).
- (en) Schembri F (2018), Shockwaves from WWII air raids rattled edge of space, 26 septembre 2018.
- (en) Ouellette J (2019), World War II bombings weakened upper atmosphere at edge of space Each Allied raid released the energy of at least 300 lightning strikes, study finds, 26 septembre 2018.
Explosion
Pour les articles homonymes, voir Explosion (homonymie).
Une explosion est une augmentation rapide de volume et une libération d'énergie, généralement avec génération de hautes températures et de gaz et de lumière. Plus cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et une émission de bruit.
Les explosions[1] peuvent être classées en fonction de la vitesse de l'onde qu'elles engendrent :
Une explosion peut résulter :
Les effets les plus visibles et sonores sont ceux de la déflagration et de l'onde destructrice (blast) et des retombées qu'elle suscite.
À distance équivalente de l'explosion, dans l'eau, l'onde de choc peut avoir des effets délétères encore plus importants sur les êtres vivants que dans l'air.
L'explosion est aussi source d'infrasons inaudibles pour l'homme, mais perceptibles par des instruments ou certains animaux à grande distance.
Elle a aussi de potentiels effets toxiques et écotoxiques, plus ou moins différés selon les composants de l'explosif (et de l'amorce quand elle existe). Les vapeurs et fumées de tir contiennent généralement des composés toxiques. Les lieux, organismes ou objets détruits par une explosion peuvent eux-mêmes être à l'origine de pollution ou contamination biologique, physique, chimique, radioactive, etc.
Enfin, des chercheurs de l'université de Reading ont récemment montré (dans la revue Annales Geophysicae)[2] que les grosses explosions (bombes thermonucléaires, ainsi que les bombes (pesant jusqu'à dix tonnes) larguées par avions pendant la Seconde Guerre mondiale) sont suffisamment puissantes pour affaiblir et perturber la très haute atmosphère, jusqu'au niveau de l'ionosphère (mille kilomètres au-dessus de l'explosion, zone qui n'est normalement perturbée que par de grands évènements tels que éruptions solaires, éruptions volcaniques, grands séismes, gros orages et réchauffements stratosphériques soudains)[3]. Ceci a été démontré via l'analyse d'enregistrements radio recueillis quotidiennement par des opérateurs militaires lors de 152 raids aériens alliés de 1943 à 1945[4], plus ou moins parasités par les particules chargées dans la haute atmosphère : le taux de particules chargées dans l’ionosphère diminue significativement lors de chaque raid, probablement à cause des ondes de choc des bombes. On estime rétrospectivement que chaque raid a un impact sur la haute atmosphère équivalent à au moins 300 coups de foudre. On peut supposer que les passages répétés du mur du son par des avions à réaction dans certaines zones d'entraînement et de guerre ont un effet similaire, or perturber l'ionosphère peut gêner les systèmes GPS, les radiotélescopes et les communications radio[4].
Les conséquences, sur l'homme, d'une explosion sont au nombre de quatre :
Il peut aussi y avoir un effondrement de structure (bâtiment, mur), ainsi que des brûlures dans le cas d'une expansion de gaz chauds ou d'un rayonnement intense.
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