filament
- Tailerra
- en filament
- es filamento
- eu harizpi; filamentu
filament
- ca filament m
- de Glühfaden m
- en filament
- es filamento m
- eu harizpi
- gl filamento m
- it filamento m
- pt filamento m
filament m
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SARRERA DESBERDINA:
Filament galactique
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Cet article est une ébauche concernant l’astronomie.
En cosmologie, un filament galactique est une structure en forme de fil composée de galaxies et/ou d'amas de galaxies.
Les filaments galactiques sont parmi les plus grandes structures de l'Univers, d'une longueur typique comprise entre 50 et 80 Mpc (163 à 261 millions d'années-lumière). Ils forment les frontières des grands vides et sont l'un des éléments de la toile cosmique.
Trois de ces filaments, découverts en 2006, sont alignés pour former la plus grande structure connue à ce jour.
Un filament de galaxies[1],[N 1] ou filament intergalactique[4],[N 2] est une structure tridimensionnelle[8]. Il relie des groupes et des amas de galaxies[9],[10]. Il affecte tant la formation[9] et l'évolution des galaxies[9],[10] que la distribution des galaxies satellites[10]. Il est vraisemblable que près de la moitié des galaxies sont situées dans des filaments[9],[3]. Ceux-ci sont reliés entre eux en un réseau[9],[3]. Un filament est caractérisé par sa longueur et son diamètre local[11].
Un filament galactique[12],[13] ou filament interstellaire[14] est l'analogue, au sein d'une galaxie, d'un filament intergalactique. La formation des étoiles se déroule au sein des filaments galactiques qui se composent de gaz, principalement d'hydrogène, et de poussières interstellaires, petites particules solides principalement constituées de carbone[12].
L'existence des filaments a été prédite grâce au modèle d'effondrement gravitationnel d'anisotropies proposé par Iakov Zeldovitch (-) en [15],[16].
La découverte observationnelle des filaments de galaxies est attribuée à Valérie de Lapparent, Margaret J. Geller et John P. Huchra (-)[17]. Ils les ont observés avec le CfA Redshift Survey[17] ; et ont publié leurs résultats en [17],[16],[18],[19].
Leur prédécouverte observationnelle est attribuée à Riccardo Giovanelli (-) et Martha P. Haynes en [17],[20]. Antérieurement, seule l'observation de vides avait été rapportée[17].
L'existence des filaments de galaxies a été confirmée par des relevés ultérieurs : le SDSS en [16],[18] ; le 2dFGRS en [16] ; le VVDS (en) en [16] ; le 6dFGS (en) en [16] ; le COSMOS (en) en [16],[18] ; le GAMA (en) en [16],[18] ; le 2MASS en [18] ; le VIPERS en [16],[18] ; le SAMI en [16] ; et le DESI en [21].
Pour autant, au début des années , la détection et la reconstruction des filaments restent difficiles et il n'existe pas d'unique définition normalisée des filaments[22]. Parmi les multiples définitions alternatives des filaments, la plus commune[23] est peut-être celle qui consiste à utiliser les valeurs propres d'une hessienne : elle permet de diviser les grandes structures en quatre classes — halos, murs, filaments et vides — en fonction du nombre de valeurs propres positives[24].
La matrice hessienne utilisée est celle du champ de densité. Elle s'écrit[25] :
où[25] :
et où le signe assure que les valeurs propres positives (resp. négatives) indiquent l'effondrement (resp. l'expansion) de la matière[25].
Le classement est déterminé par le nombre de valeurs propres qui dépassent un certain seuil [25]. Ainsi, lorsque ce nombre est de 0, la structure est un vide[N 3] ; lorsqu'il est de 1, c'est un feuillet[N 4] ; lorsqu'il est de 2, c'est un filament ; et, lorsqu'il est de 3, c'est un nœud[N 5],[25].
La méthode fait intervenir le tenseur des déformations , défini par la hessienne du potentiel gravitationnel [26] :
Le champ de densité de matière est supposé connu et est lissé sur une grille cartésienne.
Les valeurs propres du tenseur des déformations sont normalisées comme suit[27].
L'équation de Poisson peut s'écrire[27] :
avec[28] :
et où :
Le potentiel gravitationnel et les valeurs propres du tenseur des déformations peuvent être rééchelonnées en les divisant par [31] :
Les composantes du tenseur des contraintes étant homogènes à l'inverse du carré d'un temps, ses valeurs propres peuvent être associées à un temps d'effondrement[32].
Le modèle d'un effondrement gravitationnel d'une distribution à symétrie sphérique est utilisé pour obtenir une valeur de référence pour [29]. Le temps de chute libre est relié à la densité locale par[33] :
est estimé en exigeant que le temps de chute libre soit égal à l'âge de l'Univers [29]. En substituant le temps de chute libre par l'âge de l'Univers, est donnée par[34] :
Elle est donnée par[35] :
Cette image montre des structures en forme de filament[44]. L'image mesure près de 520 millions d'années-lumière de côté et son épaisseur est de 100 millions d'années-lumière. Les amas les plus proches de nous tels que ceux de la Chevelure de Bérénice, de la Vierge et de Persée sont identifiés dans l'image[45].