- Orokorrak
- en oil
- es aceite
- eu olio
huile
- ca oli m
- de Öl n
- en oil
- es aceite m
- eu olio
- gl aceite m
- it olio m
- pt óleo m
huile f
- CNRTL, étymologie de huile.
- Henry George Liddell et Robert Scott, ἔλαιον, A Greek-English Lexicon, Perseus Digital Library.
- Henry George Liddell et Robert Scott, ἐλαία, A Greek-English Lexicon, Perseus Digital Library.
- Présentation de l'huile de phoque en tant que produit de santé naturel, Santé Canada.
- Jean-Paul Labourdette et Dominique Auzias, Roumanie, Petit Futé, 2011.
- Bulletin de séances, vol. 5, partie 2, Société chimique de Paris, L. Hachette, 1863 (lire en ligne).
- Léon Droux, La savonnerie, Eugène Lacroix, 1870, lire en ligne.
- Anne-Laure Mignon, Sept erreurs courantes qui ruinent la cuisson des pâtes, Madame Figaro, 15 mars 2020.
- Expression « filer de l'huile », sur le Wiktionnaire.
- Denis Delbecq, A filer de l'huile, tempête y perd, Libération, .
- p. 18.
- p. 19.
- p. 12.
- p. 14.
Huile
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Une huile est un corps gras qui est à l'état liquide à température ambiante et qui ne se mélange pas à l'eau.
Les huiles sont des liquides gras, visqueux, d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Elles se différencient des graisses qui sont pâteuses dans les conditions normales d'utilisation. Le beurre n'est pas considéré comme une huile bien qu'il soit liquide dans certains pays chauds. Dans les pays tempérés, certaines huiles, normalement liquides, peuvent se figer par temps froid.
Le nom est issu du latin oleum (« huile d'olive »), qui a donné en ancien français olie, oile (d'où l'anglais oil), puis uile (XIIIe siècle). Le h initial n'a aucun caractère étymologique. En effet, il a été ajouté à partir du XIIIe siècle pour empêcher la lecture du u initial comme un v, car ces deux sons se notaient par le seul et unique v[1]. L'ajout d’un h a donc permis d'éviter la confusion entre uile et vile (ancienne graphie de ville, d'où vilain) (voir également huit, huître, huis).
Le vocable latin oleum, dérivé du latin olea « olivier » et « olive », est un proche parent du grec ἔλαιον (elaion), « huile d'olive, huile »[2], mot issu du grec ἐλαία (elaia), « olivier »[3].
Les huiles végétales et animales sont essentiellement constituées de triglycérides, c'est-à-dire des esters de glycérol (ou glycérine) et d'acides gras qui se différencient par la nature et le pourcentage relatif d'acides gras.
Du point de vue des utilisations, on différencie :
Les huiles minérales peuvent être différenciées :
Certaines huiles alimentaires peuvent aussi avoir un usage technique (ex. : l'huile de lin), ou un usage cosmétique, par exemple l'huile d'argan.
Note : le beurre, le suif, le saindoux, etc., sont des graisses d'origine animale ; les graisses utilisées en lubrification résultent du mélange de deux constituants essentiels, une huile de base et un savon, auxquels on adjoint de faibles quantités d'autres substances ou additifs.
Les huiles essentielles, obtenues par divers procédés d'extraction, dont la distillation, en raison de leur très faible concentration dans le produit de base, ne contiennent pas de triglycérides. Elles sont utilisées dans les parfums, les huiles parfumées et les produits de soins corporel.
Les principaux acides gras que l'on trouve dans les huiles végétales et animales sont l'acide oléique, l'acide palmitique, l'acide linoléique et l'acide stéarique.
Note : l'huile met une quarantaine d'heures à brûler pour 250 mL avec une densité de 0,088.
Les huiles végétales sont pour certaines comestibles et pour d'autres seulement utilisées dans l'industrie, en peinture, en savonnerie ou en pharmacie.
Les principales huiles végétales, en termes de production, sont :
Voir aussi la liste des principales huiles alimentaires.
Il existe aussi des matières grasses végétales à l'état solide à température ambiante : beurre de karité, beurre de cacao…
Les huiles animales sont aussi utilisées dans l'industrie, en peinture, en savonnerie ou en pharmacie. Les principales huiles et graisses animales sont :
Les huiles minérales sont obtenues par distillation de la houille, du pétrole ou de certains schistes bitumineux et servent essentiellement comme lubrifiants des organes mécaniques des machines et des moteurs. Elles sont également souvent utilisées dans les produits cosmétiques.
Une tache d'huile minérale sur un papier peut être éliminée en chauffant suffisamment, ce qui n'est pas le cas pour une tache d'huile végétale ou animale.
Les huiles végétales (huile de colza…) et les huiles animales (huile de baleine…) furent utilisées comme combustible depuis des temps très anciens, notamment dans les lampes à huile. Elles étaient encore utilisées au XVIIIe siècle comme source principale d'éclairage. Avec l'arrivée du gaz d'éclairage début XIXe siècle, l'huile restera la source d'éclairage principale, souvent à l'intérieur des habitations, presque toujours, dans les régions où le gaz d'éclairage ne s'est pas implanté. Pour obtenir du gaz d'huile, on distillera l'huile de colza et de l'huile de baleine. Le bon pouvoir éclairant du gaz d'huile, en fera un concurrent sérieux au gaz de houille majoritaire. Il sera probablement utilisé dans des contextes où l'intensité lumineuse doit être privilégiée sur l'économie.
Les huiles minérales furent aussi utilisées comme combustible, notamment dans des lampes à huile. Les historiens de l'Antiquité rapportent des usages très anciens du naphte, les affleurements de pétrole que l'on trouve fréquemment au Moyen-Orient et en Asie centrale. L'industrie pétrolière naît en Roumanie en 1857, et la première raffinerie à Ploieşti, alimente les 1 000 lampes à huile de l'éclairage public de Bucarest[5]. Fin XIXe siècle, les pétroles se déversent progressivement sur le marché européen. On utilise les résidus visqueux de la distillation du pétrole (Bitumes), lesquels sont à bas prix et les huiles minérales pour la production de gaz combustible[6] : le gaz de pétrole, le gaz Pintsch et le gaz Blau seront utilisés comme gaz d'éclairage notamment dans les voitures de chemin de fer et dans les phares, et comme carburant dans certains dirigeables.
Avec les développements de l'électricité (1880), du pétrole, et du gaz naturel (1960), les applications de l'huile, comme combustible liquide, ou gaz combustible, disparaissent peu à peu.
Les huiles végétales (mais plus largement la biomasse) suscitent un nouvel intérêt dans des applications de gazéification et de cogénération.
Les huiles suscitent un intérêt particulier comme carburant dès 1891, sujettes des expériences de Rudolf Diesel sur ses moteurs.
Actuellement deux grandes voies d'utilisation sont ouvertes :
Les huiles proviennent du palmier à huile, du tournesol, du colza, du jatropha ou du ricin et sont extraites par pressage (écrasement) à froid, à chaud, voire avec un solvant organique.
L'huile est utilisée comme lubrifiant dans de nombreux secteurs. C'est notamment le cas dans l'industrie (pompes, chaînes de convoyage), en automobile (carter d'huile afin de lubrifier le moteur, palier du turbo, roulement du vilebrequin, etc.) et dans le cyclisme (transmission).
L'usage du beurre dans les savons de Marseille est proscrit par Jean-Baptiste Colbert de Seignelay au profit de l'huile d'olive. En 1829 on emploie dans les savons, principalement de l'huile d'olive, d'œillette et de noix[7]. Il faut par la suite ajouter huile d'arachide, huile de coprah, huile de palme, huile de palmiste. Suif et saindoux - des graisses animales - sont également employés.
Les huiles sont employées comme liant, ou sous forme d'huile essentielle comme dissolvant, dans la confection des peintures, des vernis et des mastics.
En peinture, depuis le début du XIXe siècle, plusieurs espèces d'huiles sont utilisées, tant pour broyer que pour détremper les couleurs :
L'huile de lin, l'huile d'œillette sont naturellement siccatives. L'huile de noix est semi-siccative.
Les liquides propres à dissoudre les résines qui entrent dans la composition des vernis sont appelés « dissolvants ». Ces derniers sont l'éthanol (esprit de vin), l'essence éthérée de térébenthine, l'huile d'aspic, l'huile de lavande, et les huiles siccatives d'œillet, de lin, etc.[Q 3]
L'essence de térébenthine, huile essentielle, sert ordinairement à détremper les couleurs broyées à l'huile ; si elle n'ajoute pas à l'adhérence que procure l'huile de lin, et si même elle détruit son brillant, elle a aussi l'avantage, par sa limpidité, de donner aux couleurs plus de développement, de les rendre plus brillantes, et de les faire plus promptement sécher. L'essence sert encore sous la molette pour mélanger certaines couleurs, lorsqu'elles doivent être détrempées au vernis. Elle agit encore comme mordant sous le pinceau qui trace les veines lorsqu'il s'agit d'imiter le bois d'acajou ; enfin elle est le dissolvant de toutes les résines propres à la composition des vernis gras et des vernis à l'essence[Q 4].
Un film d'huile répandu sur de l'eau permet de diminuer la fluidité, donc calme le mouvement de l'eau.
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