maintenance
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- ↑ « Programme d'exploitation Maintenance générique » [PDF], sur Ministère enseignement supérieur & recherche (consulté le )
- ↑ « Association ingénieurs et responsables maintenance », sur AFIM (consulté le )
- Informations lexicographiques et étymologiques de « Maintenance » (sens B) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
- ↑ The Oxford Talking Dictionary, The Learning Company, 1998.
- ↑ Jean Tournier, Les Mots anglais du français, Belin, 1998, section « Armement, armée », p. 282.
- ↑ Norme française, « Norme NF X60-000 Maintenance industrielle », sur AFNOR (consulté le )
- ↑ « norme NF EN 13306 », sur AFNOR (consulté le )
- ↑ (en) Site de l'European Federation of National Maintenance Societies (EFNMS)
- ↑ « La maintenance, des métiers d'avenir » [PDF], sur AFIM Asso Fran. des Ingés et Resp.maintenance (consulté le )
- ↑ Nicolas Terrier, La maintenance [PDF], projet universitaire de DESS QUASSI, 2001-2002, université d'Angers.
- ↑ Les 5 niveaux de maintenance industrielle, infoqualite.fr (consulté le 8 janvier 2023).
- ↑ norme NFX60-000 (2016) chap.4.2.2 Echelon d'organisation de maintenance : « il est important de ne pas confondre les niveaux de maintenance avec la notion d'organisation qui spécifie l'endroit où les interventions sont réalisées ».
- ↑ Source : The words of industrial maintenance / Les mots de la maintenance industrielle, English-French dictionary for the maintenance professional / Dictionnaire anglais-français pour le professionnel de la maintenance, CERAV, Paris, octobre 2009.
Maintenance
La maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise
La maintenance regroupe ainsi les actions de contrôle, de vérification, de réglage, de nettoyage, de révision, de dépannage et de réparation des biens immobiliers[1] ou matériels (machines, véhicules, bâtiments, objets manufacturés, etc.) ou même immatériels (logiciels); ainsi que l'organisation connexe de ces actions, managériale ou administrative.
Le secteur de la maintenance emploie en France en 2024 plus de 400 000 personnes dans l'industrie, l'immobilier et le tertiaire[2]. Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études d'amélioration du processus industriel, et doit, comme d'autres services de l'entreprise, prendre en considération de nombreuses contraintes comme la qualité, la sécurité, l'environnement, le coût, etc.
En français, au XIVe siècle, le mot « maintenance » signifie « action de conserver une possession[3] » pour évoluer vers « action de maintenir, maintien, soutien, au XVIe siècle[3] ».
Le terme est emprunté outre-Manche vers la même époque, dans le sens de « tenue », « comportement », évoluant, au début du XVe siècle, vers celui de « maintenir ou garder en vie »[4].
Dans son acception actuelle, le terme de « maintenance » est un anglicisme partiel. Il est donné comme « réemprunt intégré » par le linguiste Jean Tournier dans Les Mots anglais du français : « maintenance (...) (mintt-nanss), n. f. a) 1953. Maintien numérique des effectifs et du matériel d'une troupe au combat ; b) 1962, plus généralement, ensemble des opérations d'entretien du matériel. Du moyen français maintenance « protection ». Réemprunt intégré. Admis au J. O. au sens b) dans différents domaines (18.01.73, 19.02.84, 21.03.86) »[5].
Une première définition normative de la maintenance est donnée par l'AFNOR en 1985 (norme NFX 60-000)[6], à savoir « l'ensemble des actions permettant de maintenir ou de rétablir un bien dans un état spécifié ou en mesure d’assurer un service déterminé ». Depuis 2001, elle a été remplacée par une nouvelle définition, désormais européenne[7] (NF EN 13306 X 60-319) : « Ensemble de toutes les actions techniques, administratives et de management durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir la fonction requise. »
La Fédération européenne des sociétés nationales de maintenance (en anglais European Federation of National Maintenance Societies ou EFNMS)[8] propose une définition similaire en anglais : « All actions which have the objective of retaining or restoring an item in or to a state in which it can perform its required function. The actions include the combination of all technical and corresponding administrative, managerial, and supervision actions » (littéralement : « Toutes les actions qui ont pour objectif de garder ou de remettre une chose en état de remplir la fonction qu’on exige d’elle. Ces actions regroupent toutes les actions techniques et toutes les actions d’administration, de direction et de supervision correspondantes »).
Le domaine d'application de la norme NFX 60-000 sur la maintenance exclut explicitement la maintenance des biens immatériels tels que les logiciels.
Les actions de maintenance sont organisées de deux façons complémentaires : la maintenance préventive et la maintenance corrective[9].
La maintenance préventive consiste à intervenir sur un équipement avant que celui-ci ne soit défaillant, afin de tenter de prévenir toute panne. On interviendra de manière préventive soit pour des raisons de sûreté de fonctionnement (les conséquences d'une défaillance étant inacceptables), soit pour des raisons économiques (cela revient moins cher) ou parfois pratiques (l'équipement n'est disponible pour la maintenance qu'à certains moments précis). La maintenance préventive se subdivise en :
La maintenance corrective consiste à intervenir sur un équipement lorsque celui-ci est défaillant ; elle se subdivise en :
Diverses méthodes permettent d'organiser la planification et l'ordonnancement des actions de maintenance : le réseau PERT, le diagramme de Gantt, la méthode MÉRIDE, l'analyse AMDEC.
Il existe des méthodes (par exemple, la méthode Maxer) et des logiciels de gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO), spécialement conçus pour assister les services de maintenance dans leurs activités.
En informatique logicielle, on divise la maintenance en plusieurs types :
La maintenance évolutive consiste à faire évoluer l'application en l'enrichissant de fonctions ou de modules supplémentaires, ou en remplaçant une fonction existante par une autre, voire en proposant une approche différente. Mais au sens de l'AFNOR, ce n'est même plus de la maintenance, puisque la maintenance consiste précisément à assurer qu'un bien continue de remplir sa fonction correctement[10][source insuffisante], non à l'améliorer.
La norme NF X 60-000 (avril 2016) définit, à titre indicatif, cinq « niveaux de maintenance »[11] qui permettent de classer les interventions selon leur complexité et les moyens à mettre en œuvre.
Il convient d'associer, dans la détermination des niveaux, la documentation et le matériel nécessaires, ainsi que les habilitations des intervenants. Le lieu de réalisation de l'opération de maintenance n'est pas un critère de définition de niveau[12].
De même que le mot et le concept, les nombreux sigles de la maintenance sont d'origine anglo-saxonne. Toute une néologie a vu le jour, dont l'élément le plus spectaculaire est la kyrielle des sigles commençant par « MT » (initiales de « mean time », littéralement « temps moyen » (anglicisme), c'est-à-dire durée moyenne, intervalle de temps moyen, et par voie de conséquence, moyenne des temps). Quelques sigles à titre d'exemples, assortis de leur traduction plus ou moins littérale[13] :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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