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SARRERA DESBERDINA:

Mandarine

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La mandarine est un petit agrume de forme arrondie. C'est le fruit du mandarinier (Citrus reticulata), une espèce d'arbres de la famille des Rutaceae. Considérée comme une espèce distincte d'orange[réf. nécessaire], elle est généralement consommée nature ou dans des salades de fruits. Les mandarines sont un groupe d'agrumes de couleur orange constitués d'hybrides de mandarines avec une certaine contribution de pomelo[réf. nécessaire].
Les mandarines sont plus petites et aplaties, contrairement aux oranges communes sphériques. Le fruit, d'un diamètre de 5 à 9 cm, est sphérique et légèrement aplati au sommet. Sa chair est sucrée et parfumée. Leur goût est considéré comme plus sucré et plus fort que celui de l'orange commune. Une mandarine mûre est ferme à légèrement molle, lourde pour sa taille et à la peau caillouteuse. La peau est plus ou moins fine, lâche, d'une vive couleur mandarine, avec peu de mésocarpe blanc, de sorte qu'elle est généralement plus facile à éplucher et à diviser en segments. Les hybrides présentent généralement ces caractéristiques à un degré moindre[réf. nécessaire]. La mandarine est tendre et s'abîme facilement au froid. Elle peut être cultivée dans les zones tropicales et subtropicales.
Selon des études génétiques, la mandarine est l'une des premières espèces d'agrumes ; par sélection ou hybridation naturelle, elle est l'ancêtre de nombreux cultivars hybrides d'agrumes. Avec le cédrat et le pomelo, il est l'ancêtre des hybrides les plus importants sur le plan commercial (tels que les oranges douces et acides, le pamplemousse et de nombreux citrons et limes). La mandarine a également été hybridée avec d'autres espèces d'agrumes, comme la lime du désert et le kumquat. Bien que la mandarine ancestrale soit amère, la plupart des souches commerciales de mandarine sont issues d'une hybridation avec le pomelo, qui leur donne un fruit sucré.
Une mandarine se divise généralement en une dizaine de quartiers. Un quartier est parfois appelé un éclat, un coussin, une cuisse.
Mandarine (anglais mandarin, allemand Mandarine, portugais et espagnol mandarina)[1] pour désigner « une espèce d'orange » apparait en français chez Bernardin de Saint Pierre en 1773[2]. La mandarine devrait son nom à sa couleur qui serait celle de la robe de soie (mandarine désigne une étoffe de coton tramé de soie[3], parfois couleur de soleil[4]) des mandarins[5], « nom donné en Europe aux fonctionnaires publics de la Chine. Cette dénomination n'est point chinoise. On pense qu'elle vient du mot portugais mandar, qui veut dire commander, ordonner ; d'où l'on a fait le mot Mandarin » (portugais mandarim) écrit le Dictionnaire français-latin-chinois de la langue mandarine. Max Muller pense que Mandarin vient du sanscrit Mantrin[6], conseiller[7] qui désigne les hauts fonctionnaires malais mantarî[8].
La mandarine a plusieurs appellations, certaines faisant référence à des hybrides. La plupart des mandarines précoces sont de la variété japonaise « satsuma » qui comprend environ 200 cultivars. Les mandarines de pleine saison sont principalement les méditerranéennes, dont la réputée « nadorcott » et les hybrides tropicaux asiatique « ponkan » appréciés en Inde, au Brésil. La clémentine, quant à elle, est un hybride entre une mandarine et une orange douce, recherchée pour son absence de pépins et au goût plus acidulé. C'est la variété la plus vendue en Europe.
Généralement la mandarine peut s'éplucher facilement à l'exception de certains cultivars comme Khasi (Citrus khasya) en Inde[9]. En commençant par le sommet du fruit, les quartiers peuvent être séparés sans perdre de jus. Ces qualités en font un fruit facile à consommer.
Sa valeur énergétique est d'environ 40 kcal pour 100 g.
Quelques cultivars de mandarines les plus connus[10]
Les utilisations de la mandarine sont identiques à celles de l'orange. Elle est notamment appréciée comme fruit de bouche. L'écorce et le jus sont utilisés dans les boissons (jus, liqueur, sirop, condiments, bière, etc.) et en cuisine salée et sucrée.
La peau de la mandarine peut également être utilisée dans des préparations médicinales, en particulier dans la médecine traditionnelle chinoise[15].
La mandarine se conserve environ une semaine à température ambiante. Il est possible de doubler ce temps en la plaçant dans le bac à légumes du réfrigérateur.
Le mandarinier est un petit arbre aux feuilles simples vert foncé brillant. Il n'est connu en Europe que depuis le début du XIXe siècle.
Il est cultivé en Algérie, en Espagne, en Sicile, en Tunisie, au Maroc et aux États-Unis. Dans les zones trop froides, on le greffe sur le citronnier Poncirus trifoliata afin qu'il puisse supporter les hivers plus rudes.
La mandarine commune est progressivement remplacée par ses hybrides dépourvus de pépins, notamment la clémentine (hybride de l'orange douce et de la mandarine) qui représente à elle seule 80 % du marché des petits agrumes en France.
Les 20 % restants sont en majorité occupés par d'autres hybrides, principalement la clemenvilla (croisement de tangelo et de clémentine), les ortaniques (hybrides de tangerine et d'orange), et l'Orri de Jaffa de création récente (années 1990).
Composition moyenne de la mandarine pour cent grammes. [16]

  • Pierre Gibassier et Lucien Guyot, Les noms des arbres, (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX, (ISBN 978-2-7059-0970-3, lire en ligne)
  • Bernardin de Saint-Pierre, Œuvres complètes de J. H. Bernardin de Saint-Pierre, Armand-Aubrée, (lire en ligne)
  • Adolphe de Chesnel, Dictionnaire de technologie, étymologie et définition des termes employés dans les arts et métiers, (lire en ligne), p 163
  • Paul Bonnetain, L'Opium, (lire en ligne), p 318
  • L'Encyclopédie visuelle des aliments, Québec Amerique, (ISBN 978-2-7644-1098-1, lire en ligne), p 222
  • Jean-Pierre Duteil, Le mandat du ciel: le rôle des Jésuites en Chine, de la mort de François-Xavier à la dissolution de la Compagnie de Jésus (1552-1774), Editions Quae, (ISBN 978-2-909109-11-4, lire en ligne)
  • Paul Hubert Perny, Dictionnaire français-latin-chinois de la langue mandarine parlée ...: et appendice ..., Firmin Didot frères, fils et cie., (lire en ligne), p 126
  • Marie Treps, Les Mots voyageurs. Petite histoire du français venu d'ailleurs, Editions du Seuil, (ISBN 978-2-02-108479-5, lire en ligne)
  • (en-US) « Khasi Mandarin - Presìdi Slow Food », sur Slow Food Foundation (consulté le )
  • Camille Jacquemond, Franck Curk et Marion Heuzet, Les clémentiniers et autres petits agrumes, Editions Quae, (ISBN 978-2-7592-2067-0, lire en ligne), p 39
  • (en) « Pixie mandarin | Givaudan Citrus Variety Collection at UCR », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  • (en) « Ponkan mandarin | Givaudan Citrus Variety Collection at UCR », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  • (en) « Willowleaf mandarin | Givaudan Citrus Variety Collection at UCR », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  • (en) « Wilking mandarin | Givaudan Citrus Variety Collection at UCR », sur citrusvariety.ucr.edu (consulté le )
  • Xin Yu, Shuang Sun, Yuyan Guo et Yan Liu, « Citri Reticulatae Pericarpium (Chenpi): Botany, ethnopharmacology, phytochemistry, and pharmacology of a frequently used traditional Chinese medicine », Journal of Ethnopharmacology, vol. 220,‎ , p. 265–282 (ISSN 1872-7573, PMID 29628291, DOI 10.1016/j.jep.2018.03.031, lire en ligne, consulté le )
  • [1]
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