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Règle de saint Augustin

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La règle de saint Augustin dérive de plusieurs écrits dont une lettre authentique d'Augustin d'Hippone. Elle est destinée à régler la vie d'une communauté d'hommes à l'identification discutée, mais qui n'a rien à voir avec les amis groupés autour de lui dont il parle dans Les Confessions. Mis en doute par Érasme, au XVIe siècle, l'auteur de la règle serait bien Augustin lui-même selon l'argumentaire dans l'étude historique de Luc Verheijen en 1967[1],[2]. Augustin l'aurait écrite à son départ du monastère des laïcs d'Hippone, lorsqu'il devint évêque titulaire du lieu à la mort de son prédécesseur Valérius.
Augustin n'a jamais eu l'intention de fonder un ordre monastique ou religieux au sens institutionnel du terme, mais d'organiser la vie religieuse d'un groupe d'hommes pieux qui lui en avaient fait la demande et auxquels il s'adressa sous la forme d'une lettre développée.
Ce texte a parfois été attribué à tort à Césaire d'Arles, archevêque d'Arles de 502 à 542, à l'intention d'une communauté religieuse en difficulté après la mort de son abbé. L'attribution de cette règle à Césaire, qui remonte à Érasme et que l'on trouve par exemple chez Gustave Bardy[3], a été remise en cause depuis.
Au cours du Moyen Âge, et surtout à partir du XIe siècle, l'autorité ecclésiastique entreprit de discipliner la vie des clercs et de les organiser en communautés de chanoines soumises à la règle de saint Augustin comme les Prémontrés fondés par Norbert de Xanten. Par la suite, la règle a été adoptée par d'autres communautés régulières et notamment par l'ordre des Dominicains et celui des Ermites de Saint-Augustin.
Pendant toute sa vie, Augustin a été marqué par la proximité avec ses compagnons[4]. Avant sa conversion, en Afrique, à Rome puis à Milan, il recherche la sagesse philosophique entouré de ses amis fidèles. C'est avec eux qu'il se convertit, avec eux qu'il mène une vie commune à Cassiciacum avant de recevoir le baptême, puis à Thagaste à leur retour en Afrique du Nord. Ordonné prêtre sans qu'il le souhaite vraiment, il est choisi pour seconder Valérius, le vieil évêque d'Hippone. Il ne renonce pas à la vie commune et vit avec de nouveaux compagnons dans le « monastère des laïcs ». Devenant évêque titulaire en 397, il doit quitter le monastère à qui il laisse le Præceptum. Il ne renoncera cependant pas à la vie communautaire, puisqu'il demandera à ses prêtres de vivre avec leur évêque, dans le « monastère des clercs ». C'est le modèle qui a été repris bien plus tard par les chanoines.
On distingue trois versions de la règle de saint Augustin qui sont autant d'états du texte diffusé, longtemps combinés entre eux. Ils portent depuis peu des titres distinctifs qui ne reflètent pas leur état originel mais les choix de la critique historique récente :
Il consiste en un règlement très succinct de la vie d'une communauté, indiquant l'occupation des différents moments de la journée. Il aurait été rédigé par Alypius lors d'un voyage en Terre sainte, puis retouché par Augustin (première et dernière phrase).
Ce texte est une sorte de commentaire de l'ordo monasterii développé par une série de conseils sur la vie d'une communauté. Il serait intégralement augustinien et daterait de 397.
Le texte le plus diffusé au Moyen Âge sous le nom de règle de saint Augustin était formé de la compilation du præceptum et de l'ordo monasterii, combinaison ancienne qui, selon Verheijen, remonterait à Alypius, ami d'Augustin et évêque de Thagaste. À partir du XIe siècle, avec la régularisation de la vie canoniale et la réforme ecclésiastique du clergé, l'Ordo monasterii, inadapté aux évolutions de la vie pratique et liturgique, fut souvent supprimé (on n'en a gardé que la première phrase, immédiatement suivie du Præceptum) et remplacé par les coutumiers des communautés ou abbayes concernées.
Le manuscrit le plus ancien de l'ensemble, contenant l'Ordo monasterii complet, immédiatement suivi du Præceptum et attribué à Augustin d'Hippone sous le titre de Regula sancti Augustini, date du tournant du VIIe siècle (Paris, BNF, lat. 12634).
Plusieurs ordres ou communautés religieuses vivent ou ont vécu sous l'autorité de la règle de saint Augustin, notamment des ordres mendiants, hospitaliers et canoniaux :
Certains ordres religieux féminins suivent une règle rédigée par Augustin d'Hippone pour sa sœur. On peut mentionner les augustines, les chanoinesses de Saint-Sernin à Toulouse, et les ordres qui en sont issus, les Filles de la Charité divine, etc.
Sur les autres projets Wikimedia :

  • 50 années d’études sur la Règle de saint Augustin, Nicolas Potteau, docteur sur st Augustin, https://doc-catho.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Dossiers/50-annees-detudes-Regle-saint-Augustin-2018-08-07-1200960434
  • Luc Verheijen, La Règle de Saint Augustin, t. 1, Tradition manuscrite, t. 2, Recherches historiques, Paris, Études augustiniennes, 1967. 750 pages
  • G. Bardy, « Règle de saint Augustin », Encyclopédie Catholicisme, t. 1, Paris, 1958, col. 1035-1036.
  • Serge Lancel, Saint Augustin, Paris, Fayard, 1999.
  • Patrologia latina, t. 33, col. 960-965 ; Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum, t. 47, Vienne, p. 359-371.
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