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SARRERA DESBERDINA:

Le Tampon


Le Tampon est une commune de l'île de La Réunion, la quatrième plus importante en nombre d'habitants.
Elle fait partie de l'unité urbaine de Saint-Pierre.
Le territoire communal du Tampon est situé dans le sud de l'île de La Réunion, sur la Côte Sous le Vent, sur les hauteurs de la ville de Saint-Pierre.
La commune s'étale sur les pentes qui descendent de la Plaine des Cafres vers l'océan. Elle est encadrée au nord-ouest par le Bras de la Plaine et au sud-est par la Rivière des Remparts.
L'habitat est dispersé sur les pentes en se groupant en quartiers, le plus important en taille et en population étant celui du chef-lieu. Les premières habitations s'installant le long de la route menant de Saint-Pierre à la Côte au Vent, elles prirent le nom du kilométrage à partir de l'océan ce qui donna des noms singuliers aux quartiers du Tampon : le Onzième, le Quatorzième, le Vingt-Troisième
L'étalement de la commune en altitude contribue à créer de nombreux climats favorables à la villégiature, au tourisme et à l'agriculture (canne à sucre, fleurs, élevage, etc.).
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six autres communes :
Le Tampon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Pierre, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 173 125 habitants en 2021, dont elle est une ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pierre - Le Tampon, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
À partir du XVIIIe siècle, le Sud de La Réunion est colonisé.
En 1830, le comte Gabriel Le Coat de Kerveguen s’installe dans le secteur où se sera plus tard créée la commune du Tampon et constitue un empire en s'appropriant presque toutes les concessions du sud. En 1859, alors que l’île manque de numéraire, il y introduit sa propre monnaie, deux cent vingt-sept mille kreutzers démonétisés qu’il a ramenés de l’empire d'Autriche, qu’il fait frapper d'un « K » et qui seront aussi localement nommés des kervéguens[9]. Avec ceci, il paye la main d'œuvre indienne travaillant sur ses terres. Vingt ans plus tard, la monnaie est déclarée illégale.
À partir de 1870, l'ylang-ylang et le vétiver commencent à être distillés et Bois Joly Potier met au point l'alambic en 1887.
En , la région Tampon-Plaine des Cafres se sépare de Saint-Pierre et se dote d'adjoints.
En 1911, la première église du Tampon voit le jour sous l'influence du père Eugène Rognard.
Jusqu'alors une section administrative de Saint-Pierre, la commune du Tampon voit le jour le avec Edgar Avril comme premier maire.
En 1941, l'eau courante arrive au Tampon suivie de l'électricité en 1952.
Le sanatorium des Trois-Mares ouvre en 1960 et le lycée Roland-Garros est inauguré en .
En 1979, la commune du Tampon s'agrandit en absorbant la région du Piton de la Fournaise à proximité de la Plaine des Cafres.
La construction de la maison du Volcan débute en 1989.
Édouard Balladur, alors Premier ministre, préside l'ouverture du Campus Sud de l'université de La Réunion.
Le Tampon appartient à l'arrondissement de Saint-Pierre et le territoire de la commune couvre deux cantons depuis le redécoupage cantonal de 2014 :
Avant 2015, elle était divisée en quatre :
Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription de La Réunion, représentée depuis 2024 par Joseph Rivière (RN).
Le Tampon est associé dans la communauté d'agglomération du Sud avec trois autres communes : Saint-Philippe, Entre-Deux et Saint-Joseph.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1961, premier recensement postérieur à la départementalisation de 1946. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[14],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 81 943 habitants[Note 5], en évolution de +7,38 % par rapport à 2015 (La Réunion : +2,4 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
On trouve sur le territoire communal sept collèges :
On compte par ailleurs trois lycées publics :
La commune accueille également un campus secondaire de l'Université de La Réunion. Il accueille des étudiants en licence, les étudiants en STAPS, l'IUFM
Le Centre international d'études pédagogiques (CIEP) y dispose d'une antenne locale[18].
Depuis 1983, la commune a deux fêtes annuelles : la première en janvier, Miel Vert (foire agricole), la seconde en octobre pour les Florilèges (foire des fleurs et des plantes). En , la fête du Miel Vert a été perturbée par le cyclone Ava.
Des spectacles variés sont présentés au théâtre Luc Donat. À proximité se trouve la médiathèque du Tampon qui accueille des expositions, tout comme la salle Rita & Charles Beaudemoulin tournée vers l'art contemporain.
Un projet de futur « Parc du Volcan » à la Plaine des Cafres dont le coût est estimé à près de 11,6 millions d'euros, prévoit une station de 10 tyroliennes, d’un ballon captif et de serres géodésiques, des serres chauffées. Le projet ne fait pas l'unanimité, l'association « Domoun la Plaine » plaide pour un « projet alternatif citoyen »[19].
La mobilisation qu'elle a su créer autour de ses revendications, en alertant les autorités locales et internationales (UNESCO), a sans doute amené les différentes instances environnementales chargées de délivrer les autorisations nécessaires pour les aménagements prévus dans ce projet, à beaucoup plus de vigilance. C'est ainsi que la commission de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers (CDPENAF) a, dans un premier temps, bloqué le projet de tyroliennes qui devaient survoler des habitations, puis au cours de l'enquête publique, littéralement réduit la surface du projet à une portion congrue (de 50 à 15 ha) afin de protéger des espaces naturels sensibles menacés par les attractions prévues à cet endroit.
La mobilisation exceptionnelle de la population au cours de l'enquête publique qui a duré 6 semaines au lieu de 4 prévues initialement, a abouti à un rapport de commissaire enquêteur qui, tout en donnant un avis favorable sans réserve pour ne pas gêner le maître d'ouvrage, a prescrit de multiples recommandations.
L'arrêté préfectoral du 14 novembre 2023 a, d'une certaine façon, donné raison à l'association citoyenne Domoun la Plaine, en assortissant son permis d'aménager de multiples prescriptions pour protéger l'environnement exceptionnel qui abrite des espèces - faune et flore - en grave danger d'extinction selon l'UICN, et aussi pour protéger la population des atteintes à la santé que faisait peser ce projet.
Finalement, ce sera une insuffisance de financement qui pourrait faire passer ce projet, mal pensé, mal conduit sans dialogue avec la population et finalement mal financé, aux oubliettes de l'Histoire du Tampon.
En effet, le financement par le FEDER, arraché sous l'ancienne mandature (Didier Robert) au Conseil régional proche du maire du Tampon, prévoyait expressément la fin des travaux au 31/12/2023. Cette clause essentielle, comme elle sera difficilement tenable par le maître d'ouvrage qui s'était pourtant dépêché de distribuer les marchés à un mois avant la date d'échéance, renvoie inexorablement le porteur de projet de « tourisme de masse », comme il aime le dire souvent, à ses très chères études qui ont déjà coûté près de 2 millions d'euros.
La commune accueille chaque année depuis les années 1990 la messe des motards, une messe qui accueille près de 5 000 motards.
La commune contient un dépôt de munitions sur le lieu-dit du Bourg-Murat dans la plaine des Cafres dépendant, depuis la création de ce service en 2011, du service interarmées des munitions[22].
Les armes
Ce blason symbolise d’une part le tourisme, en l’occurrence les gorges qui encadrent la commune : Bras de la Plaine et Rivière des Remparts (remparts sinople, montagne violette au centre sur fond de ciel azur) et d’autre part la richesse du sud, le grenier de l’île, symbolisé par deux cornes d’abondance entourant l’écu et trois orchidées blanches sur ce dernier.
L’écu est surmonté d’une flamme symbolique attestant de la pérennité de la culture française.
La devise de la commune est : « Le Tampon, une commune où il fait bon vivre »[réf. nécessaire].
Sur les autres projets Wikimedia :

  • Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  • La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  • Paulet Payet est élu par le conseil municipal le en remplacement de Didier Robert, démissionnaire après son élection à la présidence du conseil régional.
  • Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  • Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  • « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  • « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  • « Unité urbaine 2020 de Saint-Pierre », sur insee.fr (consulté le ).
  • « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  • Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  • « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pierre - Le Tampon », sur insee.fr (consulté le ).
  • Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  • « Wayback Machine », sur lotrinfo.re via Internet Archive (consulté le ).
  • a et b [PDF] Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2019, sur insee.fr
  • a b c et d [PDF] Populations légales en vigueur à compter du 1er janvier 2014, sur insee.fr
  • « André Thien Ah Koon démit de ses fonctions, le jugement est confirmé », sur Linfo.re, (consulté le ).
  • « Patrice Thien Ah Koon succède à son père et devient le nouveau maire du Tampon », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  • L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  • Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  • pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021
  • « Collège du 12ème Km | Un site utilisant Réseau Site d'établissement », sur college-12eme.ac-reunion.fr (consulté le ).
  • Mireille Jullien, « Apprendre, Enseigner, Découvrir… » (consulté le ).
  • « Projet du Parc du Volcan : "Domoun la Plaine" monte au créneau et propose un projet alternatif citoyen », sur Réunion la 1ère (consulté le ).
  • « Eglise paroissiale Saint-François-de-Sales », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  • « Chapelle dite de l'ex-Apeca », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  • [PDF]Ministère de la Défense, « Arrêté PPRT signé le 2 mai 2013 », sur Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement de La Réunion, (consulté le ).
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