torsion

torsion

  • Tailerra
  • en torsion
  • es torsión
  • eu bihurdura; tortsio

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Torsion




Où G est le module de cisaillement ou module de Coulomb.
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La torsion est le fait de vriller une pièce, comme lorsque l'on essore une serpillière — notons que dans le langage courant, « tordre » désigne plutôt ce que l'on appelle la flexion en mécanique.
Pour être plus précis, la torsion est la sollicitation subie par un corps soumis à l'action d'un couple de forces opposées agissant dans des plans parallèles et dont l'élément de réduction est un moment de force agissant dans l'axe de la poutre.
Les arbres de transmission mécanique sont un exemple typique de torsion. En régime permanent (hors démarrage, arrêt de la machine et changement de régime), l'arbre est animé d'un mouvement de rotation uniforme. Le couple moteur s'équilibre avec le couple résistant (frottements des paliers) et la charge (effort fourni par la machine). Ainsi, bien que le système soit en mouvement, on peut l'étudier par la statique.
Si l'on néglige les frottements, alors le couple charge Cc est égal en intensité au couple moteur Cm. L'arbre est à l'équilibre sous l'effet de ces deux couples opposés, le moment de torsion Mt est uniforme (Mt = Cc = Cm en valeur absolue). Si l'on prend en compte les frottements dans les paliers, alors le Cc < Cm, et Mt est uniforme par parties.
Notons que les courroies exercent une force vers le bas (une tension de courroie est nécessaire à la transmission par adhérence), l'arbre est donc également soumis à de la flexion.
Un ressort est une pièce destinée à opposer un effort en se déformant. Lorsque l'on parle de torsion, il faut distinguer trois cas :
La torsion s'exprime sous la forme d'un moment de torsion agissant dans l'axe de la poutre. Sous l'effet de la torsion, les sections transversales de la poutre ne restent généralement pas planes, on doit abandonner l'hypothèse de Bernoulli ; on dit qu'elles « gauchissent ». Lorsque leur gauchissement est libre, seules des contraintes tangentielles apparaissent et la poutre n'est soumise qu'à de la torsion dite « uniforme » (ou « torsion de Saint-Venant »).
Lorsque leur gauchissement est empêché, par exemple par un encastrement en rotation, ou que le moment de torsion n'est pas constant, provoquant un gauchissement variable d'une section transversale à l'autre, des contraintes normales apparaissent en plus des contraintes de cisaillement et la barre est soumise à de la torsion « non uniforme ».
La torsion non uniforme est toujours accompagnée de la torsion uniforme. Le moment de torsion peut donc se décomposer en la somme
Une section fermée ou trapue (compacte) travaille principalement en torsion uniforme ; dans le cas d'une poutre dont la section présente une symétrie de révolution (section circulaire ou annulaire par exemple), les contraintes de cisaillement varient de manière linéaire lorsque l'on s'éloigne de la fibre neutre.
Les sections ouvertes ou sans symétrie de révolution travaillent principalement en torsion non uniforme et le problème est plus complexe. En particulier, la contrainte à une surface libre (qui n'est pas en contact avec une autre pièce) est nécessairement dans le plan tangent à cette surface, et notamment la contrainte à un angle libre est nécessairement nulle.
Lorsqu'aucune part de torsion n'est prédominante, on parle de « torsion mixte » ; c'est le cas notamment des profilés laminés.
Considérons une poutre de longueur , encastrée à une extrémité, l'autre extrémité étant libre. Traçons un rayon sur la section droite de l'extrémité libre ; en petites déformations, on suppose que ce rayon reste rectiligne, il tourne d'un angle . On suppose que la déformation est homogène, l'angle autour duquel tourne une section droite quelconque dépend de manière linéaire de la distance à l'encastrement. On définit le taux de rotation, ou angle unitaire de torsion par :
s'exprime en radian par mètre (rad/m).
Si l'on trace une génératrice, celle-ci prend la forme d'une hélice.
Selon la théorie d'Euler-Bernoulli, si l'on reste en petites déformations, le moment de torsion crée des cissions (contraintes de cisaillement) qui sont proportionnelles à la distance par rapport à l'axe de torsion :

L'angle unitaire de torsion est donné par
Considérons deux points d'une génératrice du cylindre, et , situés à une distance respective et de la partie encastrée, et à une même distance de la fibre neutre (axe du cylindre). Avec la torsion, ils restent sur leur section droite respective (torsion uniforme) et se déplacent sur un cercle de centre et de rayon  ; ils deviennent respectivement et .
Le point tourne d'un angle , donc se déplace sur un arc de longueur . De même, le point se déplace d'une quantité . La déformation vaut donc
On en déduit que la déformation varie linéairement avec .
Donc, d'après la loi de Hooke en cisaillement, la contrainte varie également de manière linéaire :
la quantité étant à déterminer. Un petit élément de surface autour de reçoit une force valant
est le vecteur tangent au cercle de déplacement.
Le moment de cette force par rapport au point appartenant donc à la ligne moyenne vaut :
Le moment de torsion résulte de l'ensemble de ces moments, et en intégrant sur la section droite, on trouve :
avec
On a alors :
soit
Pour un arbre plein, on a
où D est le diamètre. Pour un tube, on soustrait simplement le moment quadratique de la partie évidée :
où D est le diamètre extérieur et d est le diamètre intérieur.
La cission maximale vaut
est le rayon extérieur de la pièce (). La quantité est appelée module de torsion.
Le cas des sections non circulaires est plus complexe. En particulier, en un point A donné, le vecteur rayon n'est pas perpendiculaire au vecteur contrainte en A, ce qui complique le calcul du moment.
Par ailleurs, dans le cas d'une section prismatique, il y a gauchissement de la section (torsion non prismatique).
Les équations de l'élasticité (conditions d'équilibre d'un élément de matière) indiquent qu'à une surface libre, le vecteur contrainte est tangent à la surface ; en particulier, à un angle de la section (c'est-à-dire sur une arête de la poutre), le vecteur contrainte est nul. La contrainte est maximale au milieu des faces libres.
Le tableau suivant donne la composante uniforme de la torsion. La torsion d'un cylindre plein est rappelée à titre de comparaison.
Dans le cas de la section rectangulaire, la contrainte est maximale au milieu de la grande face :
La contrainte au milieu de la petite face vaut :
Les coefficients , et dépendent du rapport et sont donnés dans la table ci-dessous.
Considérons un tube à paroi mince, la forme de la section étant quelconque mais fermée. L'équilibre d'un élément donne tout de suite que le produit de la contrainte moyenne (sur la ligne médiane) par l'épaisseur, , est uniforme. On a :
est l'aire comprise à l'intérieur de la ligne moyenne. Comme la paroi est mince, on peut considérer par approximation que la contrainte maximale est égale à la contrainte moyenne.

  • Jean-Louis Fanchon, Guide de mécanique, Nathan, (ISBN 978-2-09-178965-1), p. 315
  • [Cours de résistance des matériaux — Torsion (ESTP) (page consultée le 2012-06-19)]
  • Wikipediarekin konexio arazoren bat gertatu da:

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