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Confort

Pour les articles homonymes, voir confort (homonymie).
Le confort désigne de manière générale les situations où les gestes et les positions du corps humain sont ressentis comme agréable (état de bien-être) ou excluant le non-agréable ; où et quand le corps humain n'a pas d'effort à faire pour se sentir bien.
Le confort est un sentiment de bien-être qui a une triple origine (physique, fonctionnelle et psychique)[1].
C'est un des composants de la qualité de vie, de la santé et donc de l'accès au développement humain. Il intéresse les économistes, les employeurs et l'organisation du travail car il influe aussi sur la productivité des groupes et des individus [2].
L'accès au « confort moderne » est un élément de bien-être, mais aussi de standing et d'ascension sociale, voire de luxe. Le confort est donc aussi un argument publicitaire très utilisé pour la vente ou location de certains bien et services (transport, restauration, hôtellerie, électroménager, literiesetc.).
Par extension, le confort désigne aussi une situation de sécurité matérielle[3].
Un minimum de confort est reconnu comme un enjeu important de santé publique, de bien-être et de santé au travail[4] et de qualité de vie, notamment durant la grossesse, aux premiers âges[5] et derniers âges de la vie.
Le confort au travail est reconnu comme un facteur important de productivité et de plaisir au travail, mais de nombreux travailleurs se plaignent d'un environnement mal conçu du point de vue du confort thermique, lumineux et/ou acoustique [6].
Une échelle théorique de confort semble pouvoir être définie au regard d'élément vitaux (oxygène nécessaire pour respirer, lumière nécessaire à la production de vitamine D...) et au regard d'une composante psychologique importante, mais plus difficile à mesurer, qui sont par exemple l'espace vital et de confort[7] (de l'individu ou de sous groupes (fratrie, mère-enfant, équipe...) et le respect de l'intimité, ainsi que la qualité esthétique de l'environnement.
Pour chacun de nos sens perceptifs sensible au confort, il existe une « zone de confort », entre le pas assez, et le trop (de bruit, de lumière, d'air, d'espace, d'humidité, de chaleur/fraicheur, etc.). Cette zone peut être ressentie comme plus ou moins étendue selon la personne, son âge et le contexte et la durée d'exposition à l'environnement (public, privé, de travail, véhicule...) en question.
L'appréciation d'un niveau de confort doit donc être appréciée de manière holistique[8] et selon le contexte temporel (les standards du confort évoluent dans le temps ; ce qui est considéré comme un luxe aujourd'hui peut devenir le confort de base de demain).
La domotique peut ou pourra adapter un environnement aux besoins de ses occupants, mais les besoins de chacun ou du groupe pouvant varier dans le temps, la capacité de rétroagir sur l'environnement intérieur, de manière autonome, fait encore partie du confort (ex : pouvoir ouvrir une porte ou une fenêtre pour bénéficier d'un air plus frais en cas d'activité physique plus intense, pouvoir éteindre ou moduler l'éclairage[9]etc.)[10].
Il concerne les aspects physiques et matériels du confort.
Avec le développement de l'ère industrielle et le développement d'une société de consommation initialement basée sur la multiplication d'objets manufacturés et de biens et services matériels relativement standardisés, le confort matériel est devenu au XIXe et surtout au XXe siècle une valeur emblématique de la modernité[11].
Le paradigme du « confort moderne » est devenu un mode privilégié de représentation et de légitimation du progrès[11], qu'il s'agisse du progrès industriel, sanitaire, technique et social, ou du développement d'une partie de la finance (systèmes spécifiques de prêts, plans d'épargne, achat en leasing, etc).
Ainsi présenté comme une condition du progrès et du développement social et sanitaire (via la conquête d'avantages matériels), par les aménageurs et promoteur immobilier notamment, le confort a même été parfois imposé et a justifié le renouvellement urbain et parfois des déplacements forcés de population, en Chine par exemple[12],[13].
Il est parfois mis ou remis en question au travers de la quête de valeurs et de sens [11].
Le degré de confort est évalué par rapport à des indicateurs faisant référence à des enjeux et des intérêts divers et complexes, qui en font un « phénomène social ».
Un élément de confort matériel peut être individuel (ex : une machine à laver ou un chauffage par foyer) ou partagé (une laverie/buanderie et une chaufferie collective pour l'immeuble, voire pour le quartier). Dans le second cas chacun peut bénéficier d'un matériel plus performant et solide et les soucis d'entretien et de renouvellement sont mutualisés ou externalisés (économie de service).
Il intervient dans les contextes où une tâche (physique ou intellectuelle, domestique ou professionnelle) sont à exécuter par une personne ou un groupe.
À ne pas confondre avec le design qui y ajoute une composante esthétique, le « confort fonctionnel » est le domaine du confort qui relève de l'ergonomie et qui vise à faciliter le travail des employés dans leurs tâches. Avec une forte dimension utilitaire, il vise plus une efficacité au travail[14] ou dans une tache ménagère que le confort du corps ou la satisfaction personnelle[1].
Le concept de confort fonctionnel est invoqué dans un grand nombre de domaine et de secteurs de la production industrielle et de l'économie ; de la conception des mobiliers, au domaine du logement (qualités énergétiques, facilité d'utilisation de l'eau, toilettes, appareils ménagers, etc.), pour l'INSEE les éléments essentiels de confort d'un logement sont notamment l'eau chaude, des W.C. intérieurs et une salle d'eau[15]) en passant par le secteur du vêtement (ex : vêtements professionnels ou vêtements et accessoires de sportifs ou destinés aux pratiquants de certains loisirs...).
Parmi les critères du confort fonctionnel, figurent la qualité et l'utilité des objets utiles de l'environnement proche ou des moyens de transport, mais aussi des éléments de volume et de surface (surface et volume de logements, de jardin, d'espace verts proches, etc.). Les critères sont donc qualitatifs et quantitatifs. Des éléments d'efficacité et d'efficience énergétiques peuvent aussi être pris en compte.
C'est l'autre dimension du sentiment de confort, qui n'est pas indépendante de la première, mais répond aussi à des critères propres.
La psychométrie cherche ainsi à évaluer, qualifier et mesurer le « confort décisionnel ». Le confort décisionnel existe ou non (on parle alors d'inconfort décisionnel) chez les personnes ou groupes qui doivent par exemple enseigner, apprendre ou prendre une décision difficile (par exemple dans le domaine social, militaire, de la politique médicale...). Le confort décisionnel semble facilité par les processus de décision partagée[16].
Il peut s'agir de :
Elles sont plus ou moins importantes selon les domaines et contextes. Diverses études ont montré des différences marquées selon :
Ces inégalités peuvent être aggravées dans certains contextes (chocs pétroliers[25], guerres ou guerres civilesetc.) et peuvent être plus ou moins fortement ressenties, le ressenti variant aussi avec les possibilités de comparer sa situation avec celle d'autrui[26].
Pour ce qui concerne le logement, le domaine du « logement social » regroupe les efforts faits pour réduire ces inégalités[15].
Ces deux domaines sont plus ou moins intriqués. Ils le sont dans des proportions influencées par la perception individuelles et collective du confort, qui peut, selon les époques et les contextes donner plus ou moins d'importance à son aspect matériel, ou à ses aspects sociopsychologiques.
De très nombreuses pratiques de la vie courante (modes vestimentaire, mobilier de maison ou de bureau, postes de travail, port et habillement ou langage du bébé, véhicules, ou encore choix de la meilleure position pour le sommeil (de l'oreiller de plume à l'oreiller de bois dur) ou pour l'accouchement[27] ont des dimensions socioculturelles fortes, que la mode et le commerce utilisent et influencent.
Le surpeuplement d'un lieu, le manque d'accès à l'intimité comptent parmi les critères d'inconfort[15].
Elle a évolué avec le temps :
Le confort de l'Antiquité et du Moyen Âge, souvent sommaire était a priori axé sur l'espace de vie. Le confort de l'Ancien Régime semble donner un poids croissant à l'ornementation des objets, des vêtements et des lieux. Entre les deux guerres, le confort cible l'amélioration fonctionnelle de l'économie des corvées ménagères, puis la notion de confort au travail émerge et s'étend à des usages dits immatériels (ex : ergonomie informatique).
Après la première guerre mondiale puis lors de la Reconstruction de la deuxième guerre mondiale, il est recherché dans les développements des Arts ménagers. Le confort peut être assuré par plusieurs moyens dont la domotique et les robots (domaines en essor) mais aussi par des savoirs simples acquis au fil du temps et par l'évolution progressive des techniques que la science et l'ingénieur ont fait progresser (manipulation et gestion des flux et stocks d'eau, d'air, d'énergie), appareillages, conservation des aliments et de la santé par un meilleur contrôle des microbes, des bactériesetc.).
Le confort conserve une dimension philosophique liée au sens donné à la vie, à l'autonomie et à l'accès au bonheur pour les humains.
Sur les autres projets Wikimedia :

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  • a et b (en) Clements-Croom, Derek and Li Baizhan (2000) Productivity and the Indoor Environment ; Proceedings of Healthy Buildings, Vol.1
  • P Perrot (1995) Le luxe: une richesse entre faste et confort XVIIIe – XIXe siècle ; Éditions du Seuil
  • Sparks, Kate, Brian Faragher, and Cary L. Cooper (2001), “Well-being and occupational health in the 21st century workplace, ” Journal of Occuaptional and Organizational Psychology , 74, no. 4 (Nov 2001)
  • Tutton, Elizabeth and Kate Seers (2003) An exploration of the concept of comfort ; Journal of Clinical Nursing . Vol. 12 : 689-696.
  • Craig Dilouie (2005) Studies have found that significant percentages of office workers are dissatisfied with thermal comfort, lighting, and acoustics in their workplace. Personal controls that save energy ; Energy User News (Avril 2005)
  • Heerwagen, Judith (), “ Psychosocial Value of Space”  ; Whole Building Design Guide, 20 février 2007
  • Kolcaba, Katharine (2003). Comfort Theory and Practice : a vision for holistic health care and research ; New York ; Springer
  • T. Moore, D.J. Carter, and A. Slater (2004), "Preferences for Occupant- Controlled Office Lighting" ; Summary published in InformeDesign adapted from Lighting Research Technology (Vol. 36, no 2,)
  • (en) Herman Miller (2007), “t’s All About Me: The Benefits of Personal Control at Work” Herman Miller research summary
  • a b et c Le Goff (1994), l'invention du confort (naissance d'une forme sociale) ; 215 (bibl.: 6 p.) ; (ISBN 2-7297-0504-X) (http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=108986 Résumé INIST/CNRS]), consulté 201305-04
  • Valérie Laurans, « Logements et confort à Shanghai. L’exemple de Wanli, ensemble résidentiel modèle », Perspectives chinoises, no 68, novembre-décembre 2001, p. 37-46, consulté 201305-04
  • Valérie Laurans (2005 ), "Shanghai : l’argument du confort pour déplacer les résidents urbains ; Le cas de Jianyeli, projet-pilote de restauration" ; Varia ; (résumé) ; consulté 201305-04
  • James Ware and Charles Grantham (2003), "The future of work: Changing patterns of workforce management and their impact on the workplace." Journal of Facilities Management (Vol. 2, No. 2, Septembre 2003): 158
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  • Bazuin, Doug (2006) “Worker Types, Worker Wants, Worker Comfort” ; Herman Miller internal research report. (12 Jul 2006)
  • Université de Nanterre/La Défense (2013), Annonce d'un colloque international "Le confort au travail ; Regards croisés de la psychologie environnementale et des sciences de gestion ; organisé par le LAPPS et PRIMA ; Colloque (7 et 98 nov 2013)
  • Lang, Susan S. (2005), Warm offices linked to higher productivity ; Human Ecology, Vol. 32. (Mars 2005)
  • Gustave Nicolas Fischer, Jacqueline C. Vischer (1997) L'évaluation des environnements de travail : la méthode diagnostique ; De Boeck Supérieur, Presse de l'Université de Montréal, 260 p, voire page 183
  • Marie Lambert-Chan Le confort au travail, une priorité ; article du journal canadien La presse
  • François Clanché (1995) Le confort des logements dessine aussi l'espace social ; Économie et statistique ; Volume 288, no 1 ; p. 91-114
  • Haehnel I. et San N. (1989), « Modification du paysage énergétique dans les logements, suite aux deux chocs pétroliers », Insee Résultats, n° 7 et 8.
  • Ceren (1995), L'Équipement énergétique des logements neufs et ce qu'en pensent leurs occupants, rapport publié par le Centre d'études et de recherches économiques sur l'énergie en mars
  • C Racinet, P Eymery, L Philibert, C Lucas (1999), L'accouchement en position accroupie : Essai randomisé comparant la position accroupie à la position classique en phase d'expulsion ; Journal de gynécologie obstétrique et biologie de la reproduction  ; vol. 28, n°3, pp. 263-270 (17 ref.) ; Résumé avec cat.inist.fr, consulté 2013-05-04
  • Wikipediarekin konexio arazoren bat gertatu da:

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