fouille

fouille

  • Ingeniaritza zibila
  • sin.excavation
  • en excavation
  • es excavación
  • eu indusketa; hondeaketa
Tunel baten hondeaketa-lanak egiten
Eusko Tren

fouille f

  • ca rasa f
  • de Grube f; Baugrube f
  • en trench
  • es zanja f
  • eu zanga; lubaki; pezoi
  • gl gabia f
  • it fossato m
  • pt canal m

Fouille

Pour les articles homonymes, voir Fouille (homonymie).
En archéologie et en paléontologie, la fouille est l'acte de rechercher des vestiges enfouis, qu'il s'agisse de constructions, d’objets ou de traces de l’activité humaine passée, et de procéder à leur mise au jour par enlèvement des matériaux et sédiments qui les recouvrent.
Une technique précise doit être employée afin de tirer toutes les informations possibles des sols et structures fouillés. Une attention toute particulière est portée à la localisation exacte des objets découverts, à l'étude de la succession des différentes couches de terrain déblayés afin de pouvoir procéder à une étude stratigraphique.
En France, on distingue deux catégories de fouilles archéologiques :
La fouille, notamment préhistorique, se caractérise par une fouille dite « planimétrique ». Le fouilleur « décape » le carré fouillé (l'unité admise étant généralement le mètre carré), avec précaution, en faisant affleurer les vestiges découverts. Les outils sont variés : truelle, pinceau, scalpel, balayette. L'espace de fouille doit être protégé de toute pollution : bâche (pluie), fouille pieds-nus.
Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les archéologues ont systématisé les méthodes de fouille et de relevé. Parmi les principales propositions figurent celles de chercheurs tels que les Britanniques Mortimer Wheeler[1] et Edward Harris[2] ou les Français Georges Laplace[3] et André Leroi-Gourhan[4]. Désormais, la fouille s'accompagne d'un ensemble de relevés (plan du carré fouillé, dessin sur papier millimétré, photos, relevés d'altitude, etc.). L'ensemble de la documentation des carrés de fouilles, complétés par les analyses palynologiques/zoologiques, permettront de percevoir les espaces d'occupation (zones de travail, de circulation, de rejet...), et de saisir la fonction du site (habitat, halte de pêche/chasse, zone de travail (ateliers), approvisionnement de matières premières, etc.).
Une fois la fouille terminée, l'ensemble des éléments et conclusions sont en principe publiés dans un rapport de fouille. Si les vestiges découverts ne sont pas assez importants ou spectaculaires, le terrain est remblayé et rendu à son aspect premier.
L'expression « fouille clandestine » désigne improprement une excavation effectuée le plus souvent sans méthode, dans un but d'enrichissement personnel par des prospecteurs de métaux ou des collectionneurs privés. En France, elle constitue un délit : le code pénal interdit de détruire, dégrader ou détériorer une découverte archéologique[5].
Sur les autres projets Wikimedia :

  • (en) Mortimer Wheeler, Archaeology from the Earth, Oxford, Clarendon Press, , 221 p.
  • (en) Edward Harris, Principles of Archaeological Stratigraphy, Londres, Academic Press, , 136 p.
  • Georges Laplace-Jauretche et Louis Méroc, « Application des coordonnées cartésiennes à la fouille d'un gisement », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 51,‎ , p. 58-66 (DOI 10.3406/bspf.1954.12427, lire en ligne)
  • André Leroi-Gourhan, Les fouilles préhistoriques. Technique et méthodes, Paris, A. et J. Picard, , 88 p.
  • « Droit et archéologie : protection pénale selon le Code français », sur www.archeodroit.net
  • Wikipediarekin konexio arazoren bat gertatu da:

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